Etant inconditionnel de la PlayStation, j’ai vu défiler une flopée de jeux de voitures plus ou moins bons, plus ou moins aboutis et au final plutôt moins que plus. Après avoir écumé les Gran Turismo, Race Driver Grid, Need for Speed, DRIVECLUB, Project Cars, V-Rally, WRC, Colin McRae: DiRT … je me suis dit : « Tiens, pourquoi ne pas prendre DiRT 4 en promo sur le PSN ? »
Ready, set, go!
Première impression et graphismes
Ayant lu les critiques concernant les graphismes, je ne m’attendais pas à tomber de mon canapé (en emportant le chat, la bière, la télécommande avec moi…) mais avoir tout de même le minimum syndical pour une PS4.
Eh ben… que dire ? C’est pas des plus beaux. On a l’impression d’être sur une PS3 à la grande époque, sûrement pas sur une PS4.
Tu le vois mon gros polygone ?!
Quand je vois ce qu’il est possible de faire sur Xbox avec la série Forza, sur cette même PS4 avec DRIVECLUB (une pensée pour mon ami TheF1Joker) ou dans un degré moindre avec Project Cars sur ces consoles… je suis déçu, je suis tombé de mon canapé mais pas pour les bonnes raisons… et là c’est madame qui est tombée ave moi.
Voiture : 1080p. Piste : 720p. Arrière-plan : 8 bit. Pour le reste, il y a Mastercard.
Les véhicules sont bien restitués, pas de soucis là-dessus, mais peu de jeux d’ombres et lumières, les décors sont ternes et répétitifs. On n’est clairement pas dans le photo-réalisme.
Les Sims 3, extension rallye.
Premier contact avec la manette et jouabilité
Une fois la claque visuelle désagréable passée, je me suis mis à y jouer. Force est de reconnaître que le boulot est fait et bien fait même.
Devant une brioche Harris et la chanteuse Zaho.
Tentative de carjacking par trois individus suspects en pleine montagne…
Leader ; Morton… C’est un indice pour le virage qui arrive : « Mords ton frein ! »
Je ne suis pas hardcore Gamer, juste un joueur du dimanche qui a envie de s’amuser rapidement sans prise de tête. D’où des réglages de jeu très permissifs, à la limite du débutant de base.
Et je conduis à droite ! Na !
Je n’ai pas de volant, je joue à la manette et en mode automatique pour les vitesses, pour le niveau je suis en mode « arcade ». Vraiment pas envie de me compliquer la vie.
Et donc ça donne quoi comme ça ?
Ça donne que l’on retrouve les bonnes vieilles sensations des jeux de rallye de notre enfance :
Les véhicules répondent bien.
Les indications (« virage 3 se referme, virage 6 à fond… ») sont tops et toujours dans le bon tempo.
Les voitures permettent des erreurs grossières sans fracasser la voiture contre un arbre.
Les réactions sont saines et les transferts de masses sont plutôt bien retranscris.
On se prend au jeu immédiatement ; on veut aller de plus en plus vite au fur et à mesure de notre pseudo maîtrise.
C’est qui le patron ?! Ken Block peut retourner dans le Wyoming !
Bon OK, je la joue facile, avec les modes sélectionnés, je peux faire 3 têtes à queues, me prendre 2 arbres et finir sur 3 roues que je fini en tête avec 10 secondes d’avances. Mais quel pied !
Les pare-chocs étaient plus costauds dans ma jeunesse !
Après, il faut se rappeler ce qu’est le rallye : c’est du contre la montre, on est tout seul au milieu des arbres à essayer de faire le meilleur temps. Il n’y a pas de baston roue contre roue, pas de touchettes (cf. Vettel / Hamilton au GP de Bakou)… on est alone… et au bout d’un moment cela devient redondant, pour ne pas dire « on s’emmerde »….
Silent Hill ? Ha tiens, encore des arbres…
Les modes de jeu
Et c’est là que les modes Rally Cross, et Trucks Off Road entrent en jeu.
Testostérone, relents de bière Bud et parfum d’hamburger !
Rallycross mon amour
J’avoue, j’ai un faible pour le Rally Cross avec les courses sur circuits mi-bitume mi-terre, de bonnes empoignades avec les concurrents… à condition de relever le niveau de difficulté sinon au bout du cinquième tour, on revient sur les retardataires.
Attendez que j’active le NOS !
Les sensations sont vraiment très bonnes. Les circuits font un kilomètre de long avec de petites parties techniques bien sympathiques. Ajoutez à ceci des concurrents bien retords et hop ! Tout ce qu’il faut pour s’amuser.
Trucks Off Road
Les Trucks Off Road sont sympas dans leur style, mais moins funs que le WRX. Et niveau son, les Trucks sont abrutissants au bout d’un moment. Entre le bruit du moteur à chaque reprise d’adhérence ainsi que celui de pompage des amortisseurs à chaque bosse, ça gonfle et cela donne envie d’appuyer sur Mute de la télécommande.
I believe I can flyyyyy!
Another one drives the Duster… ou pas.
« Race Driver Grid »-like
A noter, la possibilité de créer sa propre écurie, à la manière d’un Race Driver Grid pour ceux qui connaissent.
On choisit ses couleurs, son nom, son numéro, on embauche du personnel, on agrandit nos installations (R&D, garage, Atelier, logement et etc).
Hey… Bobby… qui c’est qui est « CHEVRONNE » niveau 24 avec un garage agrandi ?
L’intention est plutôt bonne, et permet une immersion un peu plus réaliste, mais cela reste limité. Au final, on fait des courses pour engranger du kilomètre, de l’argent et passer à la catégorie supérieure.
Cette écurie englobe l’ensemble des courses disponibles (Rally, WRX, Historique et etc).
Vous êtes dans la peau d’un pilote multi-casquettes, à la manière d’un Sébastien Loeb.
Vais encore faire marcher mon assurance bris de glace, moi…
Je le bouffe le Grönholm !
Fin de spéciale, classement final de ce DiRT 4
Voilà pour l’essentiel. Un jeu daté graphiquement, mais accessible et relativement fun de mon point de vue. Il y a toujours la possibilité de vouloir faire du chrono, du online mais ce n’est pas mon truc sur DiRT 4.
DC ? David Coulthard ???
Un bon défouloir en attendant la suite des réjouissances sur PS4 : The Crew 2, Need For Speed, GT Sport (sauf si report sur PS6), F1 2017… C’est du lourd tout ça.