Pronostics pour la saison 2018 de Formule 1
La saison 2018 de Formule 1 est plus que proche : moins de 12 jours avant le premier Grand Prix ! Chacun y va de son avis et de ses pronostics, alors pourquoi pas nous ? Retrouvez les avis plus ou moins éclairés de Guizmo et TheF1Joker.
La saison 2018 selon Guizmo
Voici venu le temps de faire des pronostics pour la saison 2018 de F1 avec comme seule référence les tests de pré-saison à Barcelone.
En gros, on a plus de chance de gagner un jambon au loto de Sarlat que d’avoir les bons pronos pour la saison !
Quand faut y aller…
Analyse du petit monde de la F1
Il ne faut pas oublier que ces tests sont aussi un jeu de dupes, chacun y montre ce qu’il veut et évalue les éléments qui leur semble important (fiabilité, usure des pneus, conso…). Les programmes ne sont pas identiques d’une écurie à l’autre, donc, d’après ce que l’on a pu voir ou non, on peut supposer une première hiérarchie.
Le haut du panier
En reprenant la fin de saison dernière et les tests de Barcelone, on peut dire que la
Mercedes reste dans la lignée de ses devancières. Elle semble bien née, même si le chrono réalisé n’est pas exceptionnel, la fiabilité est toujours au rendez-vous. Je serais tenté de dire que Mercedes a travaillé la régularité et la fiabilité durant ces tests. La performance ne semblait pas être la priorité. Sont-ils si sûr d’eux de la compétitivité de leurs flèches d’argent ? Je serais tenté de répondre par l’affirmative.
D’autre part, la régularité de leur
pilote popstar et l’acharnement de son coéquipier à ne pas lui fait de l’ombre, en fait encore une des machines favorite au titre.
Concernant
Ferrari, je suis plus partagé. D’un côté, le cœur voudrait voir Ferrari devant, mais mon côté raisonnable me pousse à me montrer méfiant. La Ferrari est performante, c’est sûr, mais est-elle fiable sur une saison complète ? Lorsque l’on se rappelle des problèmes de 2017, on ne peut raisonnablement être confiant à 100%.
Je veux croire à un
duel Vettel / Hamilton jusqu’à la fin du championnat, mais l’organisation Ferrari n’est pas celle de Mercedes et les coups de sang du patron peuvent être aussi déstabilisant que stimulant. Un grain de sable peut faire dérailler la belle rouge (j’ai envoyé un lot de bougies à Maranello en prévision de la saison 2018). Je vois quand même Ferrari à la lutte cette saison, mais pour cela il faut que Iceman se réveille un peu et revienne à un niveau de performance décent dès Melbourne.
Red Bull, comme tous les ans à la suite des essais hivernaux on ne sait jamais où les situer. Les discours ne collent pas avec les performances à Melbourne. « Tout va bien, on est performant, on jouera le titre cette saison »… et boum ! ils se retrouvent à 1 secondes derrières les meilleurs en Australie. A l’inverse, cela peut être la bonne surprise.
Cette saison j’y crois, la performance est là apparemment mais quid de la fiabilité du bloc Renault ? La grande inconnue concernant Red Bull c’est le moteur. Généralement, le châssis est performant, ils ont le duo de pilotes le plus performant du plateau à mon avis.
Verstappen a mûri et est réellement très rapide,
Ricciardo toujours compétitif et bosseur. C’est pour cela que je les vois au niveau des meilleurs, en lutte avec Ferrari et pourquoi pas au niveau de Mercedes.
Le peloton
Pour le
milieu de tableau, la hiérarchie est plus compliquée à sortir.
La fiabilité semble être un problème du côté de
Renault, quand on sait que le quota de moteur est passé à 3 cette saison, cela sent bon les pénalités en cours de saison. Le duo de pilotes
Hulkenberg –
Sainz peut nous étonner cette saison. Ils sont rapides, commettent peu d’erreurs, leur régularité est un véritable atout pour l’écurie Renault.
Si le staff de
Force India arrive à canaliser la
lutte interne entre Perez et Ocon, l’écurie peut prétendre à jouer la quatrième place constructeur comme en 2017. L’idéal serait bien sûr qu’Ocon prenne le dessus sur Perez et puisse prétendre en fin de saison à un volant Mercedes (qui sait ?).
Williams qui va de mal en pis avec un duo de pilotes improbables, on se demande où et quand la chute s’arrêtera. Une équipe historique qui peine d’année en année, qui n’est guidée que par l’argent. Un pilote, dont le père est actionnaire principal de l’écurie (
Stroll) et
Sirotkin pilote payant. Je ne vois pas le bout du tunnel en 2018. Ils vont descendre dans la hiérarchie cette saison, si Renault résout ses potentiels problèmes de fiabilité, Williams sera derrière.
Toro Rosso pourrait être la surprise de l’année, ou du moins la « mauvaise » surprise pour McLaren. Cette saison, la Scuderia Toro Rosso est motorisée par Honda, et cela semble plutôt bien leur convenir vu le nombre de km parcourus durant l’intersaison. En terme de performance, ils semblent dans la bonne moyenne, et leur duo de jeunes pilotes, qui ont fait les derniers GP l’an dernier, sera sûrement compétitifs dès le début de saison avec Gasly et Hartley.
McLaren est pour moi la grande inconnue de 2018. Motorisée par
Renault cette saison en remplacement du bloc
Honda, ils paraissent compétitifs, mais les problèmes de fiabilité semblent toujours présent. L’intégration du bloc Renault ne se fait pas sans douleur apparemment. L’autre élément à gérer pour McLaren est le cas
Alonso. Ne va-t-il pas se lasser des problèmes à répétition ? Ne va-t-il pas s’éparpiller et être un peu moins concentré sur la F1 avec son programme complet WEC ? Pour ce qui est du second pilote, j’espère vraiment que
Stoffel pourra s’exprimer au volant cette saison, car j’estime Vandoorne comme un réel prétendant futur au titre.
Concernant
Haas je ne vois pas d’évolution depuis leur première saison, et je ne vois pas pourquoi cela changerait cette saison. L’écurie ne développe plus sa F1 à partir du mois de juillet, on ne sent pas le soutien de Ferrari comme attendu et annoncé la première année. Les pilotes sont dépassés,
Romain Grosjean a laissé passer sa chance en F1, il ne pilotera pas dans un Top team, et
Magnussen est ingérable sur la piste. Je pense que Sauber fera mieux cette saison.
Sauber sera peut être la bonne surprise de la saison. Je veux y croire. L’appui du groupe Fiat et donc
Ferrari est plus important que les années précédentes, le badge
Alfa Romeo bien en évidence sur le capot moteur en est la preuve. Je ne vois pas Fiat/Ferrari abandonner en cours de saison la petite écurie Sauber, ils ne doivent pas galvauder ce badge mythique de retour en F1. Et puis, il y a Vasseur aux commandes maintenant, une réorganisation effectuée à l’intersaison et un jeune pilote prometteur nommé
Charles Leclerc. Affaire à suivre donc…
Ma hiérarchie
- Mercedes
- Ferrari
- Red Bull
- Force India
- Renault
- McLaren
- Toro Rosso
- Sauber
- Haas
- Williams
La saison 2018 selon TheF1Joker
Observations sur les F1 2018
Suite aux
essais hivernaux, force est de constater que le
Power Unit Mercedes est fiable.
Il est également évident de dire que
Honda a fait un bond énorme en terme de fiabilité et de performance.
Le troisième point qui saute aux yeux : le
chrono magique de Vettel qui augure du bond pour la
Scuderia Ferrari.
Finalement,
Renault fait son petit bonhomme de chemin et la reconstruction est dans un sens positif.
Les « élites »
Pour moi, l’
écurie Mercedes doit clairement cacher son jeu au niveau des chronos… ou est en grande difficulté.
Lewis Hamilton nous laisse entendre que
sa voiture 2018 n’est pas aussi capricieuse que celle de la saison dernière.
Ensuite,
Ferrari semble nous avoir servi une voiture exceptionnelle. Si les problèmes ridicules de fiabilité (Yankee Candle n’étant pas sponsor) sont résolus, Mercedes devra se battre.
Les habitués et les prometteurs
Toro Rosso pourrait nous surprendre et
McLaren risque de regretter amèrement d’avoir laissé tomber
Honda au moment où ça fonctionne… A moins que, contrairement à ce qui a été ressassé ces trois dernières années, ce ne sont pas les Japonais qui posaient problème, mais bien les Britanniques qui n’en faisaient qu’à leur tête.
Comme évoqué juste au-dessus, la fameuse ambition de Boullier n’est-elle pas un aller simple vers une impasse, quel que soit le motoriste ?
Force India, ils font leur truc. Il faudrait juste qu’
Ocon botte le derrière de
Perez une bonne fois pour toute et surtout, pour le bien de l’équipe, qu’ils engrangent des points.
Red Bull,
Renault,
Sauber. Je ne sais qu’en penser.
Red Bull est avancé ça et là comme un contender sérieux en 2018 alors que les Autrichiens eux-mêmes semblent ne pas être convaincus par leur monoplace.
Renault est en phase ascendante et pourrait bien nous étonner. A voir.
Quant à
Sauber, les arrivées de
Leclerc et, surtout, de
Vasseur suffiront-elles ?
Les lanternes rouges
Haas…
Williams…
Le problème des Américains ? Ses pilotes. Entre un kamikaze qui aime se faire sucer les testicules et un Suisse (on ne me la fait pas à moi) qui se plaint d’à peu près tout… Ils feraient mieux de nous pondre un bouquin de cuisine ensemble du style « Les amourettes en 20 recettes » que de continuer en F1. C’est dur d’écrire ça mais chacun a eu sa chance et l’essai ne sera plus transformé, surtout le fameux « tremplin Ferrari » de
Grosjean.
Le problème des Anglais ? Son couple de pilotes. Je n’ai rien contre
Stroll (contrairement à 95 % de la « formulunosphère ») mais le coupler à
Sirotkin tout en faisant rouler
Kubica lors des essais hivernaux est un désaveu certain.
Pronostics
Pour synthétiser mon sentiment et en mettant de côté toute préférence :
- Ferrari
- Mercedes
- Red Bull
- Force India
- Renault
- Toro Rosso
- McLaren
- Sauber
- Haas
- Williams
Tout ceci peut sembler ridicule mais :
- La Ferrari semble vraiment bien née et Mercedes aura fort à faire.
- Red Bull, c’est plus un placement « logique » qu’autre chose.
- Je sens mal McLaren au niveau de la fiabilité (problèmes de refroidissement) malgré ses pilotes de talent.
- Williams… entre la voiture au feeling de camion (cf. une déclaration de Kubica) et les pilotes…
- Haas, je les mets devant Williams parce qu’ils vont tout de même faire leur job à quelques courses.
- Renault, c’est quitte ou double.
- Sauber, je mise sur Leclerc et j’attends beaucoup (trop ?) de l’arrivée de Vasseur.
Disclaimer
Au Rupteur reste un site de passionnés et ses rédacteurs ne prétendent pas s’aligner au rang des cadors que sont Craig Scarborough (
@ScarbsTech), Giorgio Piola (
@Giorgio_Piola) ou tout autre éminent journaliste du milieu (
Julien Fébreau, si tu nous lis) voire ancien pilote.
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