F1 Esports 2019 Event 2 : la hiérarchie se dessine !
Nous sommes déjà à la mi-saison de cette troisième édition des F1 Esports Series, l’occasion de dresser le premier bilan de cette année 2019. Après un premier événement plein de surprises, les forces majeures du plateau commencent à se placer et la hiérarchie à se dessiner, annonçant une bataille à trois pour le titre.Renault rejoint le duel Red Bull / Ferrari
Un quasi carton plein pour l’écurie française Renault dans ce second événement ! Si l’on excepte Silverstone (dont nous reparlerons dans le prochain point), l’écurie a mis ses deux pilotes sur le podium au Canada, et un nouveau podium en Autriche, accompagné d’une quatrième place dans une course de team players. Cédric Thomé semble de plus en plus trouver ses marques sur F1 2019, et s’il avait manqué un peu le coche au démarrage de cette saison, il signe sa première victoire grâce aux pénalités devant lui sur le circuit Gilles Villeneuve. Avant l’événement n°2, Renault était cinquième, 3 points devant la septième place aux constructeurs. Ils sont aujourd’hui troisième à 8 points du team leader Red Bull. Parlons-en justement du team Autrichien, Rasmussen s’est comme à son habitude montré constant, jouant les avant-postes à chaque course, et continuant à grappiller du terrain sur Tonizza et Ferrari. Joni Tormala s’est aussi réveillé, et s’il n’a pas été aussi étincellement qu’un Thomé, il aura su apporter des points supplémentaires à Red Bull, permettant à l’équipe de pointer en tête du championnat à la mi-saison, 5 points devant Ferrari.
Incidents et polémiques à foison
Ces trois courses auront été marquées par le nombre de pénalités infligées, surtout au Canada et en Autriche. Entrée et sortie des stands non-règlementaires, accrochages, polémiques sur les sanctions attribuées… Et si cela a influencé la victoire finale au Canada, cela a influencé le résultat global de l’événement pour McLaren et Mercedes avec Bonito et Leigh, tous deux pénalisés pour une entrée des stands non-conforme en Autriche. Pour avoir échangé avec Brendon assez longuement durant tout cet événement, et ayant pu voir les images, j’admets avoir été perplexe sur certaines pénalités.

Alfa : more money, more problems?
En parlant d’occasions manquées, comment ne pas évoquer Alfa Romeo (plus gros budget du plateau 2019) qui est passé à côté de son événement, et particulièrement Salih Saltunc, ne scorant qu’une maigre unité alors qu’il démarrait ce second round à la quatrième place du championnat pilotes ! Si l’écurie managée par Veloce Esports avait vraiment manqué de réussite lors du premier round, ici, l’équipe a semblé ne pas s’en être remis, n’étant que l’ombre d’elle-même. Bereznay a quelque peu sauvé les meubles, et a parfois manqué de réussite comme en Autriche, où il se fait accrocher en fin de course. Clairement, l’ambiance n’était pas à la fête, et Saltunc semblait marqué à la fin de cet événement. De quoi se poser des questions sur le management du team, les rôles ne semblent pas très bien définis, et le leadership manque. Si Aarava est le team principal en théorie, il paraît avoir peu de poids dans les faits face à Jamie MacLaurin, directeur sportif de Veloce. Sans dire que commence à apparaître une certaine frustration chez Salih Saltunc vis-à-vis de Daniel Bereznay, très mis en avant par la structure. Le temps n’est pas au beau fixe dans la maison Alfa, et alors que les annonces se multiplient sur le développement de la société, les résultats ne suivent pas pour l’instant.
Occasions manquées et déceptions à la mi-saison
Alfa Romeo n’est pas la seule écurie a avoir déçu lors de cette manche des F1 Esports Series. Nous sommes à la mi-saison et Toro Rosso pointe toujours à la dernière place du classement au championnat. Cem Bolukbasi l’a avoué lui-même en interview, il n’est pas suffisamment rapide, Holzmann quant à lui est englué dans le peloton. Le team bénéficie pourtant d’un développement commun avec l’écurie grande sœur Red Bull, mais cela ne semble pas porter ses fruits.

Le programme pour le troisième événement
On entre dans la dernière partie de saison : le money time ! Et quoi de mieux que des circuits historiques pour pimenter le show ! Hockenheim lancera les hostilités, si la course virtuelle et aussi folle que celle réelle cette année, vous allez bondir de votre canapé. On aura ensuite droit à un voyage dans les Ardennes belges avec le circuit de Spa-Francorchamps, grand classique des F1 Esports, qui avait été dominé de la tête et des épaules par Daniel Bereznay en 2018, de quoi relancer Alfa en 2019 ? Et nous conclurons par le temple de la vitesse à Monza, où l’aspiration sera l’un des facteurs clé, et où avec un pack aussi resserré, l’action ne devrait pas manquer ! Rendez-vous comme d’habitude à 20h ce soir, mercredi 6 novembre, sur les réseaux de la F1 et sur Automoto La Chaîne. De mon côté, sur Twitter (@liftandcoast_), je vous assurerai le suivi de l’événement depuis le studio et vous partagerai les derniers news du paddock de ces F1 Esports 2019. A tout à l’heure !Richard Arnaud