La Scuderia Ferrari en cinq pilotes et une infographie
Nous sommes le jeudi 14 mai 2020. C’est le lendemain des 70 ans de la F1. C’est aussi le surlendemain de l’annonce du départ de Sebastian Vettel de la Scuderia à la fin de son contrat, en 2020. C’est enfin le jour, d’après les rumeurs, où Carlos Sainz serait annoncé comme remplaçant de ce même Vettel au sein de l’écurie italienne. La saison n’a pas encore commencé que nous avons une perspective de 2021 avec deux Charles en rouge et un Allemand peut-être à la retraite après avoir affolé une dernière fois la sphère F1. Nous aurions préféré que le quadruple champion du monde nous excite avec un cinquième titre plutôt que d’émanciper les fous du marché des transferts.
Après cette introduction de circonstance, puisque retraçant la situation actuelle, il vous est proposé une infographie à la sauce Au Rupteur. Ceci vous est présenté par quelqu’un qui n’est pas graphiste et qui est encore moins statisticien. On est plutôt sur le fêlé qui aime s’amuser avec les chiffres et les mettre en scène différement pour se faire une idée moins « rigoureuse » que de classiques tableaux ou histogrammes.
Les cinq mercenaires de la Scuderia Ferrari
Pourquoi ces cinq pilotes ? Pourquoi Vettel, Schumacher, Räikkönen, Alonso et Leclerc ? Il s’agissait de mettre en lumière les statistiques de pilotes qui ont marqué la Scuderia et qui peuvent, pour certains, encore la marquer.
Michael Schumacher, c’est LE pilote Ferrari. C’est l’homme de tous les records chez Ferrari comme dans la F1 en général (même si un certain Lewis Hamilton est à ses trousses). Ferrari sans Schumi, c’est comme l’Italie sans Ferrari. Il sert un peu d’étalon dans ce « comparatif ».
Sebastian Vettel est le deuxième pilote choisi de par l’actualité énoncée en tête d’article. Celui que les gens attendaient comme Schumi v2.0. Ca devait être l’élu qui allait sortir la Scuderia de l’impasse, celui qui allait terrasser le roi Hamilton. On en attendait peut-être trop, qui sait ? Y avait-il trop de pression ou encore était-il là au mauvais moment (direction) ? Ce n’est pas simple à dire mais il a effectué un travail assez magistral malgré le manque de résultat relatif.
Charles Leclerc est là, le jeune loup de Munegu. Choisi parce qu’il est l’équipier actuel de Vettel et qu’il incarne le futur de la Scuderia. Gagner à Monza lors de sa première saison en rouge, ça marque un peuple. Ses statistiques, vous le verrez, ne sont pas impressionnantes sur le volume (une seule saison), mais il faudra noter les pourcentages.
Iceman, Kimi-Matias Räikkönen, l’homme qui a inventé le « bwoah ». Il est toujours là, à 40 ans, et pourrait revenir ! Mais c’est n’est pas que pour ça qu’il figure dans cette sélection : il est surtout le dernier champion du monde dans la maison d’Enzo. Et ça, ça parle.
Fermons la marche avec Nando. Le fier Ibère Fernando Alonso est là parce que son œuvre chez Ferrari est souvent comparée à celle de Vettel. Sa carrière en rouge vaut le coup d’être examinée d’un point de vue purement statistique par rapport à celle de son successeur allemand.
Avertissement préliminaire
« Les chiffres, on peut leur faire dire ce que l’on veut ». Libre à vous d’interpréter tout ceci comme bon vous semble. Il faut cependant prendre en considération l’histoire de chaque pilote : le contexte, la vie personnelle et etc. Ceci explique le mot « comparatif » mis entre guillemets un peu plus haut. Après, d’un point de vue froid et mathématique, 1 est supérieur à 0 et on n’en parle plus. C’est pour cela qu’il n’y a pas que les chiffres purs de victoires, podiums ou poles, il y a aussi les proportions qui peuvent être plus parlantes (cf. exemple précédent de Charles Leclerc).
Infographie « comparative » Ferrari de Schumacher, Räikkönen, Alonso, Vettel et Leclerc

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